Au premier abord, la succession de chiffres et lettres inscrits sur les pneus peut paraitre intimidante. Pas de panique : l’interprétation de ces critères définissant le pneu n’est pas du tout compliquée.
Les principales caractéristiques du pneu
Commençons d’abord par les dimensions. Pour un pneu portant la référence : 175/55 R15 82H :
- 175
- Largeur (mesurée de flanc à flanc, elle est exprimée en millimètres)
- 55
- Rapport d’aspect (exprimé en pourcentage, il représente le rapport entre la section et la largeur du pneu. Autrement dit, le rapport d’aspect évalue combien représente la hauteur du pneumatique par rapport à sa largeur. Ici, elle vaut 55 % de la largeur.
- R
- Structure de type radial [cela signifie qu’il s’agit d’un pneumatique radial, le type de structure le plus populaire aujourd’hui]
- 15
- Diamètre [c’est le diamètre de la jante en pouces]
- 82
- Indice de charge [il renseigne sur la capacité de charge maximale (en kg) du pneu. Attention toutefois, cela ne veut pas dire qu’ici cette capacité est de 82 kg. Pour avoir l’équivalence, il faut se référer à un tableau de correspondance. Pour un indice de charge de 82 %, la charge maximale supportée est de 615 kg.]
- H
- Indice de vitesse [il indique la vitesse maximale conseillée pour un usage du pneu en toute sécurité. Exprimé en lettre, cet indice correspond à une vitesse donnée qu’on peut déterminer à partir du tableau des indices de vitesse en km/h. Dans notre cas, H équivaut à une vitesse maximale de 210 km/h.]
Les autres mentions sur un pneumatique
En dehors des références ci-dessus, d’autres mentions figurent également sur le flanc du pneu. Entre autres, peuvent-être mentionnés :
- La date et le lieu de production
- Sur chaque pneu doit figurer la date de fabrication, présentée sous forme d’un code à quatre chiffres. Ceux-ci désignent la semaine et l’année de production du pneumatique. Par exemple, s’il est inscrit 2717, cela signifie que la gomme a été produite au cours de la vingt-septième semaine de l’année 2017. Son origine est également indiquée : le code de l’usine de fabrication, du manufacturier, etc.…
- L’homologation
- Il s’agit d’un marqueur [VO pour Volkswagen, par exemple] par lequel un manufacturier indique une marque de voiture compatible avec son pneumatique. Vous n’êtes toutefois pas tenu de respecter cette recommandation.
- L’étiquetage
- Selon qu’on se trouve aux États-Unis ou en Europe, le pneu doit se conformer à certaines exigences. En Europe, le marquage « E » doit figurer sur la gomme pour attester qu’elle respecte la norme CEE-R30. Le suivent : le numéro désignant le pays d’homologation, une suite de chiffres représentant le numéro de validation, et la mention « Made in » [le pays de production].
Outre ce marquage, il est désormais obligatoire que le pneumatique porte l’étiquetage normalisé pour une utilisation en Europe. Sur la vignette, vous retrouverez des données relatives à la :
- Consommation
- Noté de A à G, cet indice renseigne sur la résistance au roulement du pneu, un critère qui détermine la consommation de carburant.
- Bruit
- Exprimé en décibels [dB], il équivaut au niveau sonore généré par le roulement du pneumatique sur bitume.
- Adhérence
- Noté de A à G, ce critère renseigne sur l’adhérence du pneumatique sur une route mouillée.
Autres marquages
Parmi les autres mentions figurant généralement sur les pneus, il y a le marquage hiver « 3PMSF » [3 Peaks Mountain Snow Flake], qui atteste que la gomme peut être utilisée sur une route enneigée, verglacée ou tout simplement lorsque les températures sont négatives.
Cette mention est souvent confondue au marquage « M+S » [M pour Mud et S pour Snow] qui, lui, signifie que le pneumatique convient à une utilisation dans la boue.